«Lorsque nos équipes reproduiront ce qu’elles ont appris de la Guardia Civil et développeront leurs propres modules de formation, nous aurons obtenu la plus grande réussite conjointe»
La formation des formateurs du projet CT Public Spaces est achevée avec succès au siège de l’Unité d’action rurale de la Guardia Civil, à Logroño, qui a accueilli des membres des forces de police et de sécurité du Ghana, du Kenya et du Sénégal. Ces activités sont reproduites à l’échelle nationale dans les trois pays partenaires, ce qui contribue à accroître leur portée.
Le projet CT Public Spaces, financé par l’UE, a débuté en 2020 en vue de renforcer la sécurité de ses trois pays partenaires afin de les aider à prévenir et à réduire le nombre d’attaques terroristes dans leurs espaces publics.
Ainsi, aujourd’hui, un total de183 membres de différentes institutions dédiées à la protection de la sécurité des citoyens au Ghana, au Kenya et au Sénégal ont été formés dans 11 sujets spécifiques par une équipe multidisciplinaire d’experts de la Guardia Civil et de la EU High Risk Security Network (EU HRSN). Selon Diarra Faye, commissaire de la Police nationale sénégalaise et participant à la formation en Commandement et Contrôle, l’échange d’expériences permet de redynamiser et de renforcer les plans d’action nationaux, ainsi que de planifier des stratégies pour faire face aux attaques terroristes.
Anna Athur-Yartel, technicienne de l’équipe médicale d’urgence au Service national d’ambulance du Ghana, a récemment suivi une formation sur l’assistance sanitaire tactique de la police. Anna souligne l’importance de protéger les espaces publics de son pays faisant référence aux récentes attaques dans la région du Sahel, « qui nous ont fait comprendre que nous ne sommes pas à l’abri de ces événements si proches de nos frontières ».
Le commissaire de police Boakye-Ansah, du département des opérations de la Ghana Police Service, qui a participé à la formation sur l’intervention et le sauvetage, explique comment ces formations ont élargi les connaissances, les compétences et la confiance des personnes impliquées. Cela les aidera à mieux protéger leurs espaces publics et à avoir un avantage, étant les premiers à répondre à tout type d’attaque ou de défi qui se présente : « nous espérons que nos collègues reproduiront ce qu’ils ont appris et pourront développer leurs propres modules de formation, ce sera notre plus grande réussite ».
En fin, Sebastian Andrew Maheru Wanga, sergent du Service national de police kenyan et assistant à la formation sur la neutralisation immédiate des attaques soudaines, exprime que toutes les leçons apprises seront appliquées au Kenya, « nous avons beaucoup à partager avec nos collègues, nous ferons tout notre possible pour que tout ce que nous avons appris parvienne à chaque policier travaillant dans le pays ».
Avec l’achèvement de ces cours, la touche finale est mise à une première étape du projet, qui continue son cours avec la réalisation d’exercices (Table Top et LIVEX) dans lesquels tout ce que l’on a appris précédemment sera appliqué, simulant une attaque terroriste présumée dans un espace public national. Le matériel donné dans le cadre du projet à chacun des pays partenaires sera utilisé pendant les exercices, ainsi que pour des futures formations et opérations réelles pour la protection des espaces publics.